La belle au bois dormant (Ebook)

Charles Perrault né le 12 janvier 1628 dans une famille Tourangelle à Paris et mort dans cette même ville le 16 mai 1703, est considéré comme l’un des grands auteurs du XVII ième siècle. Il appartient au mouvement des modernes et devient célèbre grâce aux Contes de ma mère l’Oye ( La Belle au Bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet, Griselidis, Peau-d’Âne, Les Souhaits ridicules ).

Adolescent, il se passionne déjà pour la traduction d’œuvres et notamment L’Enéide.

Plus tard, en 1651, il devient avocat et embrasse une carrière politique au côté de Jean-Baptiste Colbert, le ministre d’État sous Louis XIV. Ce n’est qu’en 1671, qu’il entre à l’académie Française.

1687, Charles Perrault scandalise cette dernière en lisant son poème le Siècle de Louis le Grand devant ses pairs et alimente ainsi, le débat entre les anciens et les modernes. Lui, convaincu du bien fondé des œuvres contemporaines.

En 1697, Perrault publie ces fameux Contes de ma mère l’Oye qui le rendirent célèbre à travers le monde. La Belle au Bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou le Chat botté, Les Fées, Cendrillon… sont tout autant de récits que nous connaissons bien aujourd’hui et qui façonne et continueront de fasciner la légende de Charles Perrault à travers le temps.

Il décède le 16 mai 1703 à Paris qui ne provoque pas une vive émotion. Il fut enterré dans un des deux cimetières de l’Eglise Saint Benoit à Paris, détruite en 1854 pour laisser place au Collège de France. On ne peut donc pas trouver sa tombe aujourd’hui disparue.

La belle au bois dormant : « La princesse Aurore grandira en beauté, en sagesse, aimée de tous ceux qui l’approcheront. Mais, avant que le soleil ne se couche sur son seizième anniversaire, elle se piquera le doigt à un fuseau… et elle mourra! »
La fée Maléfice, qui n’avait pas été invitée à célébrer la naissance d’Aurore, venait de se venger cruellement.
Le roi et la reine étaient anéantis. Les trois marraines de la petite princesse les regardaient tristement.
Soudain, l’une d’elles s’écria :
« Ne vous désolez pas! Gardez espoir! Je n’ai pas encore exprimé mon voeu! »