Deuxième Lettre sur l’Algérie (Ebook)

Alexis de Tocqueville est né à Paris, le 29 juillet 1805.

Il exerce de nombreuses professions comme Avocat, publiciste ou encore magistrat. Il étudie le droit, puis intègre la magistrature à l’âge de 22 ans. Quatre ans plus tard, l’administration française l’envoie aux États-Unis afin d’analyser le système carcéral en vigueur outre-Atlantique. Ce séjour est à l’origine du livre qui le rend célèbre “De la démocratie en Amérique” pour lequel il obtient le prix Montyon en 1835.

Membre de l’Académie des Sciences morales et politiques en 1837, il remplaça le comte Lacuée de Cessac à l’Académie française le 23 décembre 1841 et fut reçu par le comte Molé le 21 avril 1842. « La postérité lui érigera un buste au pied de la statue de Montesquieu. » Schefer lui a consacré une notice, et Sainte-Beuve deux Nouveaux Lundis.

De 1839 à 1851, il embrasse une carrière politique et devient ministre des Affaires étrangères en 1849, puis sera incarcéré pendant quelques jours au Coup d’État de 1851.

Atteint de tuberculose, Alexis de Tocqueville s’éteint le 16 avril 1859 à Cannes, sur la Côte d’Azur, où il séjournait en convalescence.

Deuxième Lettre sur l’Algérie : De retour de son voyage en Amérique en 1831, Alexis de Tocqueville (1805-1859) est séduit par l’aventure colonialiste dans laquelle la France vient de se lancer en Algérie… Mais, selon l’auteur du fameux De la démocratie en Amérique, la conquête est menée au mépris des spécificités du pays – dont les Français ignorent tout : saccage par l’armée, destruction des structures administratives, anarchie politique… ” Il ne suffit pas pour pouvoir gouverner une nation de l’avoir vaincue “. Lucide quant aux erreurs commises et aux difficultés de la ” pacification “, Tocqueville plaide cependant pour l’entreprise civilisatrice que constitue le colonialisme. Avec sa Seconde Lettre sur l’Algérie (1837), il livre une précieuse analyse de la société algérienne face à la colonisation. Son Rapport parlementaire (1847) revient sur la réalité des travaux menés sur place par l’administration française.