Tartarin sur les Alpes (Ebook)
Quel drôle de pays, pas moins, que cette Suisse… » s’écria Tartarin. Bompard se mit à rire. » Ah ! vaï, la Suisse… D’abord, il n’y en pas, de Suisse ! La Suisse, à l’heure qu’il est, vé !
Téléchargements - 0
Alphonse Daudet est né à Nîmes le 13 mai 1840.
Il passe la majeure partie de son enfance à Bezouce, un petit village situé dans le Gard. Après avoir suivi les cours de l’institution Canivet à Nîmes, il entre en sixième au lycée Ampère. Alphonse doit renoncer à passer son baccalauréat à cause de la ruine en 1855 de son père, commerçant en soieries. Il devient maître d’étude au collège d’Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, « Le Petit Chose » (1868). Dans ce roman, il y a des choses vraies et des choses fausses notamment la mort de son frère. Daudet rejoint ensuite son frère à Paris et y mène une vie de bohème. Il publie en 1859 un recueil de vers, « Les Amoureuses ». L’année suivante, il rencontre le poète Frédéric Mistral. Il a son entrée dans quelques salons littéraires, collabore à plusieurs journaux, notamment Paris-Journal, L’Universel et Le Figaro.
En 1865, Alphonse Daudet se consacre à l’écriture, non seulement comme chroniqueur au journal Le Figaro mais aussi comme romancier.
Certains des récits des « Lettres de mon moulin » sont restés parmi les histoires les plus populaires de notre littérature, comme « La Chèvre de monsieur Seguin », « Les Trois Messes basses » ou « L’Élixir du Révérend Père Gaucher ». Le premier vrai roman d’Alphonse Daudet fut « Le Petit Chose » écrit en 1868
Daudet subit les premières atteintes d’une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, mais continue de publier jusqu’en 1895. Il décède le 16 décembre 1897 à Paris, à l’âge de 57 ans.
Tartarin sur les Alpes : » Quel drôle de pays, pas moins, que cette Suisse… » s’écria Tartarin. Bompard se mit à rire. » Ah ! vaï, la Suisse… D’abord, il n’y en pas, de Suisse ! La Suisse, à l’heure qu’il est, vé ! monsieur Tartarin, n’est plus qu’un vaste Kursaal, ouvert de juin en septembre, un casino panoramique, où l’on vient se distraire des quatre parties du monde et qu’exploite une Compagnie richissime à centaines de millions de milliasses, qui a son siège à Genève et à Londres. Il en fallait, de l’argent, figurez-vous bien, pour affermer, peigner et pomponner tout ce territoire, lacs, forêts, montagnes et cascades, entretenir un peuple d’employés, de comparses, et sur les plus hautes cimes installer des hôtels mirobolants, avec gaz, télégraphes, téléphones ! … «
Spécification: Tartarin sur les Alpes (Ebook)
|
Il n'y a pas encore d'avis 😢